Mon tablier japonais en denim aux finitions pico bello!

Salut à toutes et tous !

Vous avez peut-être remarqué que cette année, j'ai eu la chance de partir en voyage au Japon, à la fois pour rendre visite à un pays qui me tient particulièrement à cœur et pour dénicher de nouvelles pépites que je pourrais vous proposer en 2024.    

Durant ce périple, j'ai scrupuleusement noté dans mon carnet toutes les choses que je voulais faire à mon retour en Belgique. Bien sûr, la liste est plutôt longue, mais je progresse petit à petit, notamment grâce à mon magnifique tablier japonais que j'ai confectionné moi-même !    

Ça vous dit de voir le résultat ? Alors, allons-y !


Qu'est ce qu'un tablier japonais?

Le tablier japonais, également connu sous le nom de tablier croisé, est un accessoire à la fois fonctionnel et au design épuré. Il se caractérise par ses bretelles croisées dans le dos.

Son histoire remonte à l'époque Edo, avec le Maekake, un type de tablier traditionnellement porté par les artisans et les commerçants japonais. Il était couramment utilisé dans des industries telles que la menuiserie, la forge et même la brasserie de saké. À l'instar des chercheurs d'or américains de l'époque, la confection de ces tabliers japonais nécessitait une toile de coton épaisse pour résister à l'usure quotidienne. Souvent, ces tabliers étaient ornés du nom ou du logo du commerce, brodé en sashiko.

Avec le temps, les avancées techniques ont contribué à l'évolution du Maekake pour donner naissance au tablier japonais croisé que nous connaissons aujourd'hui.


À quoi reconnaît-on un tablier japonais actuel ?

Le tablier japonais moderne se distingue par ses bretelles croisées dans le dos, offrant non seulement un confort accru par rapport aux tabliers traditionnels, mais également une liberté de mouvement inégalée. Que vous soyez en cuisine, au jardin ou à l'atelier, les bretelles croisées garantissent que le tablier reste bien en place, sans exercer de pression sur le cou.

De plus, il ne comporte ni boutons ni boucles compliquées. Il s'enfile simplement par la tête et s'ajuste naturellement sur le corps. Il est souvent confectionné dans des tissus robustes tels que le lin lavé, le coton épais (en sergé) ou le denim.

Malgré ces évolutions, le tablier japonais conserve l'esprit utilitaire et la robustesse du Maekake. Souvent doté de grandes poches, il est idéal pour ranger vos outils, que ce soit des ustensiles de cuisine, des graines de jardinage ou du matériel de couture. Ces poches sont un hommage à l'héritage utilitaire du Maekake et ajoutent à sa praticité.


Mon propre tablier japonais

Je souhaitais confectionner un tablier à la fois résistant et élégant. J'ai donc opté pour du denim bleu indigo et j'ai réalisé des finitions avec un biais rouge de 20 mm pour toutes les coutures d'assemblage. 

Mais je n'en suis pas restée là ! J'ai également ajouté un biais le long des bords francs, couvrant ainsi l'encolure, le croisement des bretelles à l'arrière et les emmanchures. Je trouve que cela apporte une touche d'élégance supplémentaire. De plus, j'ai choisi de réaliser un ourlet avec un biais caché pour une finition impeccable. J'ai utilisé du fil rouge pour l'ensemble des coutures, y compris celles de l'ourlet avec biais caché. Je dois avouer que je suis très fière du résultat ! 

Quant aux poches, je vous garde la surprise pour plus tard 😊


Comment l'enfiler?

Le tablier japonais est incroyablement facile à enfiler :   

1. Prenez-le par les bretelles. 
2. Tenez-le devant vous, les bretelles croisées vers le haut.
3. Passez votre tête à travers les bretelles croisées.
4. Soulevez le tablier et faites passer votre tête à travers l'ouverture formée par les bretelles croisées.
5. Enfilez vos bras par les côtés.   
Et voilà, vous êtes prêt(e) !

Envie d'en réaliser un?

Vous avez envie de créer votre propre tablier japonais avec moi et d'apprendre à réaliser des finitions parfaites au biais, à maîtriser la couture impeccable avec le biais à cheval ou encore à réaliser un ourlet avec la technique du biais caché ?


Alors, êtes-vous prêt(e) ? À vos aiguilles !

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